Isolement et contention en psychiatrie

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Les recommandations de la HAS pour améliorer les pratiques et un cadre juridique insistant sur la notion de « dernier recours » pour prévenir un « dommage immédiat ou imminent ».

Plus de 25 000 patients hospitalisés en psychiatrie en France sont placés chaque année en isolement : recommandation de bonne pratique

Selon la HAS, l'isolement et la contention sont définis comme des « pratiques de dernier recours », uniquement destinés à « prévenir un dommage immédiat ou imminent pour le patient ou autrui ». « Ils ne doivent donc jamais être utilisés pour punir, infliger des souffrances, de l'humiliation, établir une domination ou résoudre un problème administratif, institutionnel ou organisationnel.»

La HAS insiste par ailleurs sur le fait « que la prescription ne peut être décidée qu’en cas de besoin immédiat, pour « faire face à un niveau de violence exceptionnel »... La mise en œuvre de cette recommandation de bonne pratique doit s'accompagner d'une réflexion spécifique de l'équipe soignante. L'utilisation des mesures d'isolement ou de contention constituant une restriction majeure à la liberté individuelle, rappelons à nouveau qu'elles doivent rester une mesure d'exception temporaire, dans le respect, la dignité et la sécurité, en assurant le confort de la personne, une supervision attentive et régulière pendant toute la durée de la mesure permet d'éviter les dérives. »