Handicap

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Discours du Président de la République lors de la 5e conférence nationale du handicap : tous concernés, tous mobilisés...

Un rendez-vous particulier ce 11 février 2020 marquant les 15 ans d’une loi fondatrice « la Loi pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ».

Emmanuel Macron a tenu à rappeler, dès le début de son intervention, ce qui a été en œuvre depuis 2 ans et demi :

« l'augmentation de 90 euros par mois de l'allocation adulte handicapé, la reconnaissance du droit de vote pour les majeurs protégés, l'attribution de droits à vie quand les handicaps sont irréversibles, la mise en place d'une stratégie nationale pour l'autisme et les troubles du neurodéveloppement, les engagements pris pour transformer en profondeur la société, l'école inclusive, la stratégie Osons l'emploi ou encore celle pour soutenir les proches aidants. »

S’en est suivie une série d’objectifs à atteindre avec un premier et non des moindres :

Aucun enfant sans solution de scolarisation ne peut encore exister au mois de septembre prochain.

  • 66 000 accompagnants à la fin de l’année.
  • Des partenariats au niveau départemental entre l’Éducation nationale et le secteur médico-social pour progresser.
  • Un numéro unique : le 360.

« Sinon, je l'ai dit tout à l'heure pour les enfants, je ne me souviens même plus moi, du numéro qu'il faut appeler quand on a un enfant à scolariser et on en a 10 comme ça. Et selon qu'on change parfois de département, on a évidemment un numéro qui est différent, qu'il faut appeler. Donc, il faut un numéro national unique quand on est dans cette situation, à appeler, et on s'organisera pour qu'ensuite ce soit dispatché entre les plateformes. C'est la responsabilité, l'unité qu'on se doit collectivement. Ce numéro sera relayé sur le terrain par 400 communautés d'accompagnement parce qu'il y a un très gros travail qui a été fait. Et là-dessus, les départements, les associations ont fait un très gros travail sur le terrain pour simplifier, clarifier les choses, permettre que les acteurs travaillent mieux. 400 communautés d'accompagnement réunissent l'ensemble des acteurs locaux du handicap pour mieux se coordonner, pour trouver ces solutions sur le modèle de ce qui a été expérimenté. Il y a plusieurs cas, je vous en avais parlé tout à l'heure. Je sais combien M. BUSSEREAU et tous les présidents et présidentes de département ici présents y tiennent. Il y a des bonnes pratiques. L'idée, c'est maintenant de les généraliser, d'avoir sur le territoire ces 400 plateformes. Elles travailleront avec... On va avoir 400 numéros. Donc avec un numéro unique, un numéro unique, 400 plateformes pour que tous les acteurs sur le terrain se mettent numéro unique, un numéro unique, 400 plateformes pour que tous les acteurs sur le terrain se mettent d'accord qu'on ne renvoie pas de l'un à l'autre. Et physiquement, moi, je souhaite d'ailleurs que nos fameux France Services soit partout où c'est souhaitable, le lieu d'accueil. Parce qu'il faut un lieu physique où on se met tous ensemble. Il faut, pour les personnes en situation de handicap, que l’on n'ait plus ce chemin du combattant où il faut aller de la même DPH à la CAF, parfois au Pôle emploi, ou voir le DASEN, voir ceci ou voir cela parce que quand on est une famille avec un enfant en situation de handicap ou qu'on est soi-même en situation de handicap, on est généralement le champion de l'acronyme et le recordman du nombre d'administrations ou de cases qu'il faut aller cocher. Donc un numéro unique derrière 400 plateformes sur le territoire où tous les acteurs se mettent ensemble, ils se débrouillent pour apporter des solutions, et des endroits physiques, pour que les gens puissent avoir un même endroit où aller. Et ça, c’est en fonction de la réalité locale qu’on la définira dans les prochains mois. Donc simplicité d'accès. C'est très important. »

►Discours intégral consultable ici !