La loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé et la charte des patients hospitalisés du 2 mars 2006, réaffirment un certain nombre de droits fondamentaux de la personne malade, notamment des droits relatifs au respect de l’intégrité et de la dignité de la personne et de la confidentialité des informations les concernant.
Au-delà du champ des droits, en matière de santé, les citoyens aspirent à une prise en charge de qualité, respectueuse de leur singularité. Cette donnée amplifie l'importance de la réflexion et de l'action autour de la promotion de la bientraitance et de la prévention de la maltraitance qui est au cœur de l'engagement quotidien des professionnels.
Afin d'intégrer ces évolutions et gagner en visibilité sur ces paramètres, l’association Cerep-Phymentin avec la participation de la Commission Des Usagers définit sa politique des droits des patients qui se décline au travers de trois axes essentiels :
Conformément à ses statuts, l’association promeut et gère des établissements qui visent « à l’application des techniques médicales, psychologiques et pédagogiques dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la formation ainsi que la recherche et l’étude dans ces disciplines ».
Qu’elle intervienne à l’un de ces titres ou à plusieurs et qu’elle le fasse auprès d’enfants, d’adolescents ou d’adultes, individuellement ou en groupe (y compris bien sûr le groupe familial), l’association subordonne son action à une charte éthique fondée sur « le principe du respect des personnes ».
La référence de valeur énoncée sous la forme de « principe du respect des personnes » désigne globalement une attitude « humaniste » qui vise à reconnaître et promouvoir la valeur intrinsèque de chaque être humain, quelles qu’en soient l’origine, la religion, les opinions et les références culturelles.
Ce principe qui est en conformité avec le Code civil, le code de la famille ainsi que le code de déontologie se réfère directement à la Déclaration des Droits de l’Homme ainsi qu’à la Convention Européenne des Droits de l’Enfant. Il inclut une conception exigeante de la laïcité.
La référence conceptuelle des professionnels de l’association, quant à leur pratique, veut que leur action s’inscrive dans une conception psychodynamique de la personnalité.
Cette conception pose que chaque personne, quels que soient son âge, son état, sa situation, dispose toujours d’autres possibilités de développement que celles qui lui paraissent fixées par la catégorie dans laquelle il est enfermé de son fait ou du fait de son environnement en particulier social.
La théorie psychanalytique fournit aux professionnels de l’association bon nombre de repères conceptuels indispensables pour rendre compte du travail relationnel et mettre en place les médiateurs techniques qui visent au développement des personnes et au dégagement de leur identité propre. Cette référence à la psychanalyse en tant qu’elle constitue un axe dans le choix des moyens éducatifs, formatifs, thérapeutiques, n’est pas exclusive du recours technique à une pluridisciplinarité.
Quelle que soit sa spécificité, le travail technique de tout professionnel de l’association vise l’intérêt de l’individu (tel que compris dans les articles précédents).
Cependant ce travail technique tend à s’inscrire dans l’ensemble des relations que le sujet lie avec les milieux qui le concernent, y compris le milieu institutionnel. Cela implique :
La charte de la personne hospitalisée constitue une actualisation de la charte du patient hospitalisé de 1995, rendue nécessaire par l’évolution des textes législatifs, notamment les lois du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, du 6 août 2004 relative à la bioéthique, du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique et du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie.
Un livret d’accueil présentant l’établissement, son fonctionnement et les droits de votre enfant vous est remis et est expliqué à l’admission. Il est aussi disponible sur le site internet à la page de présentation de l’établissement et au secrétariat de l’établissement.
Conformément aux dispositions de l’article L.1112-3 du Code de la Santé Publique, modifié par la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002, puis par la loi n° 2004-806 du 9 août 2004 et son décret d’application n° 2016-726 du 1er juin 2016, il est institué au sein de l’association Cerep-Phymentin, une Commission des usagers (CDU) qui veille au respect des droits des usagers et contribue à l’amélioration de la qualité de l’accueil des personnes malades et de leurs proches et de la prise en charge. Un règlement définit les modalités de fonctionnement de la Commission des usagers. Elle se réunit tous les trois mois.
Vous pouvez demander les comptes-rendus de la commission au secrétariat de l’établissement. Ils sont également affichés dans l'établissement.
La Commission est commune aux 5 établissements sanitaires de l’association Cerep-Phymentin :
Pour en savoir plus, consulter la page dédiée sur notre site internet : Commission des usagers (CDU).
Certification V2014 de la HAS, en 2016 : nos établissements sanitaires obtiennent la note « A ». Le rapport est disponible sur le site de la Haute autorité de santé (HAS).
Pour en savoir plus, consulter la page dédiée sur notre site internet : démarche qualité : sanitaire
L'APACM a été créée en 1997 à l'initiative de parents d'adolescents accueillis à l'Hôpital de jour pour adolescents du Parc Montsouris (20 Boulevard Jourdan, 75014 Paris).
Elle définit ainsi sa mission :
Le président est invité à la Commission des usagers.
Pour avoir les coordonnées des membres, rapprochez-vous du secrétariat.
L’hôpital de jour est régi par le principe de laïcité et un de ses objectifs est de rendre les adolescents citoyens et responsables. Ceux-ci relèvent donc, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’établissement, des lois générales. Comme dans tout lieu collectif public, chacun d’entre eux doit être respecté dans sa dignité, son intégrité physique, ses difficultés psychiques, ses opinions politiques et religieuses, son travail et la propriété de ses biens. En retour, chacun doit respecter les autres adolescents et leur problématique, les règles de vie de l’établissement, le cadre matériel dans lequel ils sont accueillis et bien sûr toutes les personnes. De leur côté, les parents s’engagent à ce que leur adolescent soit présent à l’heure - tous les jours ouvrables du de l’hôpital de jour, à ce qu’il en respecte les règles. Ils participent aux entretiens proposés par le médecin, les responsables de groupes ou les enseignants et prendront part au Groupe de Parents mensuel.
En cas de vol ou de dégradations répétées de matériel, les parents auront à participer aux frais de remplacement. À ce titre comme beaucoup d’autres, il est vivement conseillé aux parents de souscrire une assurance de responsabilité civile.
Chaque fois qu’elles le demanderont, l’établissement s’engage à tenir les familles informées de la vie de leur adolescent dans l’institution et bien sûr, de tout événement important pour son évolution.