Même si les enjeux cliniques ne se posent évidemment pas de la même façon que dans les unités de soins, les inquiétudes et turbulences sont majeures.
Dès le début du confinement l’équipe s’est organisée avec efficacité et vaillance pour travailler à distance.
Exporter les outils, rendre accessible le logiciel, organiser le travail, répartir les tâches, organiser une chronologie, l’ensemble de ce dispositif tout à fait innovant est opérant.
Bon d’accord, il y a eu quelques ratés, innovation oblige, mais très vite l’efficacité COPES a encore une fois fait ses preuves.
Bravo à l’équipe, à son investissement et à sa bonne humeur. J’ai toujours pensé que la force du COPES réside dans les qualités profondes de son équipe.
Deux axes de travail se dessinent après avoir annulé (reporté ?) les formations du printemps :
Comment sera le COPES à la sortie de cette crise ? Sera-t-il possible, alors que les institutions seront absorbées par les problèmes posés par les réouvertures, de leur souligner plus que jamais la nécessité de penser et de partager ?
Le COPES aura à proposer des espaces de formation où entre autres, les questions soulevées par ce confinement seront problématisées afin de tirer le meilleur enseignement clinique possible de ces expériences inédites. Nous y travaillons, là encore !
Christine Ascoli-Bouin, directrice du Copes, 2 avril 2020