Par exemple, le poids des normes et autres outils de suivi, d’évaluation et de qualité sont de plus en plus contraignants, dans ce qui ressemble à un désir idéologique de privilégier la forme sur le fond ! Cette contrainte à laquelle bien évidemment, les organismes de formation ne sont les seuls à être soumis, est impérative non plus pour des raisons commerciales comme il y a quelques temps, mais pour continuer à exister et pouvoir faire encore du Copes un lieu de pensée créative. Cette partie incontournable de l’activité mobilise forces et énergie d’une façon assez exponentielle au sein de l’équipe, ce qui ne va pas sans poser de nombreuses questions pour préserver ce qu’il est de bon ton d’appeler maintenant le « cœur de métier » !
2019 au Copes était sous le signe du mouvement, de la danse… peut-être dans une volonté affichée et revendiquée de lutter contre l’immobilisme mortifère de tous ces dispositifs légaux. Avons-nous bien dansé ? Ma foi, nous avons fait valser les dossiers, avons démêlé des situations rock’n’roll, fait du hip hop dans nos espoirs et contrariétés, fait des pointes dans nos idées et le grand écart dans nos relations diplomatiques, et dansé la salsa de plaisir lors de nos réussites ! Alors oui, nous avons dansé, mis du mouvement psychique, émotionnel, intellectuel dans nos pratiques : nous sommes au Copes fatigués mais si heureux de continuer à bouger, à ressentir ce plaisir fort et irremplaçable d’être vivants dans nos pratiques.
Nous avons maintenant le virus de la danse physique, psychique et comptons bien continuer à virevolter au milieu des impasses et autres menaces.