Dans le même temps, quatre jeunes ont quitté l’hôpital de jour, avec des situations contrastées qui témoignent des difficultés actuelles de ces orientations. Deux d'entre eux avaient dû être maintenus l'an dernier en raison d'un refus tardif d'une place en hôpital de jour adolescent par les parents.
En ce qui concerne les admissions, un enfant a été vu en observation dans le groupe des plus jeunes. Ses parents ont cependant changé d'avis et préféré un maintien en classe ordinaire, malgré notre proposition d'un accueil coordonné entre l'école et l’hôpital de jour. Le départ d’une des deux éducatrices du groupe des jeunes a fait reporter les observations suivantes début 2020.
En septembre, il n'a pas été facile de reprendre le fil du travail d'élaboration engagé l'année d'avant autour des comportements agités et parfois violents de certains enfants, et des répercussions institutionnelles qui en découlent. Plusieurs absences, maladies voire accidents du travail -et finalement la grève des transports- ont contribué à un climat d'urgence où l'adaptation de chacun s’est faite au prix d'un sentiment d'isolement. Une journée de travail a été mise en place début janvier 2020.
Par rapport au personnel, deux membres de l’équipe sont donc partis à la retraite en juillet 2019 : Réjane Laurence, infirmière, remplacée par Clémence Iturria et Xavier Moya-Plana, directeur administratif et technique remplacé par Céline Cardon. Par ailleurs Pauline Chastaing enseignante a quitté son poste pour aller travailler en collège. Elle sera remplacée par Béatrice Penciollelli, en formation, en alternance avec Renaud Momento. Enfin Christine Gaucher, psychothérapeute, arrivée à l’EPI en 2018 souhaite retrouver une structure type CMP ; ses fonctions ont été reprises en septembre par Marie Trastour qui travaillait déjà à mi-temps dans la structure CEREP voisine, l’USIS.
En fin d'année, c'est Marina Obron Vattaire, éducatrice du groupe des jeunes, qui a réalisé son projet annoncé depuis un an de changer de cadre après 10 ans d'Epi. Elle est remplacée temporairement par Sèverine Gavazzi, psychologue, qui connaît bien l’Épi et le groupe des jeunes, dans l’attente d’un recrutement.
La transition est enfin représentée par l’obtention d'une date d'édition pour le livre collectif sur le soin institutionnel à l’EPI avec la coordination de Jean Michel Carbunar. Préfacé par Bernard Golse avec un épilogue de Pierre Delion, il sera publié aux éditions ERES en février 2020. En racontant l'Epi, nous espérons permettre des discussions extérieures, mais aussi jalonner et soutenir notre évolution interne.