Odile Naudin, administratrice

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Trésorière de l’association Cerep-Phymentin, quelles missions menez-vous, quelles valeurs défendez-vous ?

Il s’agit d’une fonction un peu ingrate mais nécessaire même dans des associations bien gérées comme la nôtre. On n’est pas le grand méchant loup assoiffé du sang des coupes budgétaires… La fonction est prospective : quels sont les engagements indispensables, quels sont ceux que l’association - dans son ensemble - peut supporter sans se mettre en péril, quels sont ceux qu’elle doit absolument faire pour conserver son efficacité et ne pas être à la traîne dans les soins et l’approche des enfants ? Tout en respectant les sévères contraintes de l’ARS ! La qualité des soins, le personnel, la recherche ne sont pas des variables d’ajustement.

Vous êtes aussi Présidente de la Commission des Relations des Usagers pour la Qualité de la Prise en Charge (CRUQPC) : en quoi cela consiste-t-il ?

Avec Jennifer Metz, les représentants médecins et non médecins, des représentants des familles, et, depuis peu avec les familles elles-mêmes, nous nous réunissons pour repérer les points d’achoppement ou les plaintes (il n’y en a pas) dans le fonctionnement des établissements. Et surtout pour chercher des moyens d’amélioration. Ce sont des rencontres très vivantes qui vont à l’essentiel : le bien-être des enfants et de leur famille.

Quel a été votre parcours professionnel ?

Journaliste pendant 25 ans, dont 15 années dans un quotidien national, ce qui est assez exigeant, principalement sur des questions de société, d’éducation… je me suis adressée aussi bien au grand public qu’à des professionnels. En même temps, j’ai assuré différents enseignements à l’Université et de nombreuses formations auprès de personnes très variées. J’ai le goût et l’habitude des enquêtes, des recherches, des mises en évidence, des critiques et des propositions qui en découlent. En 2000, la première Défenseure des enfants, Claire Brisset, m'a proposé de rejoindre son équipe et de contribuer à mettre en place cette institution qui est et doit être « une voix pour des droits » ceux des enfants dans les différents domaines de leur vie. Ceci jusqu’au début 2015, où j’ai cessé mon activité tout en assurant plusieurs responsabilités associatives.

Portrait chinois 

Si vous étiez un mot, lequel seriez-vous ?

Découvrir, comprendre, transmettre. (Ils vont bien ensemble et surtout sont efficaces ensemble.)

Si vous étiez un livre, lequel choisiriez-vous d’être ?

Un livre qui permette aux enfants de découvrir le monde et le plaisir de lire, de palpiter, rêver, inventer. Il serait donc, évidemment, en papier, solide, coloré, attractif.

Si vous étiez une qualité ou une valeur, laquelle seriez-vous ?

Comment se prononcer ? Cf, la vieille histoire de la paille et de la poutre…

Si vous étiez un héros, lequel voudriez-vous incarner ?

Un anti-héros bien sûr