🖋Chers lecteurs,
Il fut un temps où l'empathie n'avait pas encore gagné toutes les conversations. Tout au plus utilisions-nous le terme « sympathie ». « Antipathique », c'était réservé aux plus grands. A nos âges, on ne savait pas encore écrire le mot et on se demandait s'il ne fallait pas y mettre un « y » tant l'orthographe appelait quelque chose de complexe.
Il y avait bien dans la cour de récréation quelques agités avec une pincée de méchanceté mais nous jouions encore tous ensemble, solidaires.
En 4e on commençait à employer le mot « psychologique » et l'on écoutait avec attention les confidences des amis, fiers d'être le réceptacle de leurs secrets. On se plongeait des heures durant dans les récits de nos camarades faisant fi des enseignants qui nous qualifiaient de bavards.
On parlait alors de personnes sensibles et à l'écoute.
2024, on instaure des cours d'empathie...
Que s'est-il donc passé pour que cette valeur cardinale ait basculé vers des tentations brutales, parfois cruelles ? Pourquoi est-il devenu vital d'en rappeler le bien-fondé ?
Trois éclairages proposés par Anne Brisson, Aude Kerivel, Marie-Noëlle Clément et Serge Tisseron.
Ne ménageons pas nos efforts de parents pour permettre à nos enfants d'accueillir dans leur cœur les plus faibles, d'esquisser un sourire compatissant à l'égard de ceux qui souffrent. Donnons l'exemple à la maison pour que l'école ne soit pas seule à gérer ce qui relève de l'éducation et d'un problème de société dont nous sommes tous peu ou prou responsables.
Focus ensuite sur notre Babylab, première structure de ce type, hors université, en France : un dossier de présentation et une vidéo à la clé.
A très bientôt !
Le comité rédactionnel Cerep-Phymentin, le 30 mai 2024
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