Oui, en effet, je suis une personne de nature curieuse et ouverte d’esprit. J’ai donc toujours été ouverte aux opportunités qui à mon sens répondent à mes aspirations et valeurs. Durant ce début de carrière de 8-10 années je me suis spécialisée dans la qualité et l’amélioration continue et maintenant depuis presque 4 ans je sais que les champs - sanitaires, sociaux et médico-sociaux sont ceux qui me correspondent le plus ! J’aime le monde associatif, travailler les liens entre les êtres humains, mais aussi les enjeux, le partage, et apprendre.
Mon premier poste entant que salarié m’a fait grandir. Nous étions 1 700 avec pour chaque service son enjeu, pour chaque acteur, ses missions spécifiques. Donc, peu de temps pour les situations particulières ou les enjeux individuels. L’avantage c’est que j’y ai appris l’importance de tracer et formaliser, j’y ai également découvert l’univers et donc la méthodologie des normes ISO, ainsi que construire et faire vivre des outils de suivis (tableaux de bord, etc.).
Mes deux derniers postes m’ont plus enseigné à « dézoomer » et à travailler simultanément sur plusieurs processus. En particulier le dernier m’a permis de développer des méthodes ludiques notamment pour permettre aux acteurs du système de s’imprégner du référentiel HAS.
En effet, ce sont des termes souvent associés à la qualité mais pour moi la qualité n’est pas une discipline mais une finalité. Nous faisons tous de la qualité, car nous cherchons tous le meilleur accompagnement, et les meilleurs soins possibles pour les usagers. C’est notre quotidien. Nous nous concertons tous en groupe ou par parfois même à 2 sur des situations non désirées/habituelles ; pour chercher à mieux faire et réduire les risques qu’elles ne surviennent de nouveau. Enfin, nous sommes des établissements autorisés et nous avons tous la volonté de le rester et pourquoi pas les développer ? Tout ceci pour une chose : apporter notre pierre quant aux défis de la protection de l’Enfance, dans notre discipline et sur notre territoire.
Parce que déjà Cerep-Phymentin m’inspire un environnement de travail sain et au service des projets pour les enfants et leur développement. Travailler pour une organisation du champ sanitaire et médico-sociale me motive et donne du sens à mes journées. Aussi, depuis le premier échange et jusque maintenant, plusieurs mois après, j’ai eu avec l’ensemble des acteurs de Cerep-Phymentin véritablement un bon accueil. Mes enjeux ont été pris en compte. En effet, Cerep-Phymentin m’intègre moi, au projet associatif mais moi entièrement, c’est-à-dire moi, et mes projets également. J’ai l’opportunité de suivre mon projet de Master 2 Management de projet et de la qualité de septembre à juin avec un aménagement de mon contrat et mes conditions de travail, proposé de manière bienveillante par Cerep-Phymentin. Ceci illustre que la valeur autour de la formation et du développement n’est pas qu’une théorie mais un vrai engagement.
Oui, GIFT c’est le projet de ma copine Marie qui est devenu un peu aussi le mien. C’est une initiative à petite échelle, en fonds propres, avec des dons, et un engagement qui nous permet de répondre présents lorsque nous sommes témoins de besoins de femmes et d’enfants que nous avons croisés lors de nos voyages, ensemble, mais aussi respectifs. Nous nous engageons à payer certains frais de scolarité, de soins ou faisons des actions « vêtements ou rentrée scolaire » pour, à notre niveau, aider les personnes dont nous croisons le chemin. Nous avons déjà accompagné, en Guinée Conakry et en Côte d’ivoire.
Pour « exploratrice en herbe », j’ai inscrit ce terme sur mon CV car j’aime voyager et découvrir de nouvelles cultures, mais je ne voyage pas encore au rythme que j’aimerais : mon rythme de rêve - 2 pays par an.
Quelle serait votre plus grande qualité ? Souriante.
Quel serait votre défaut ? Bavarde.
Quel est votre mot préféré et celui que vous n’aimez pas ?
C’est plus une expression que je dis de temps en temps, mais sans faire exprès : « Tu vois ce que je veux dire ? », « Tu vois » et je m’irrite moi-même. Sachez que ce n’est et ne sera jamais pour remettre en question une capacité de compréhension l’interlocuteur. C’est comme un toc.